De Madrid, je conserve la nostalgie de ces plantes luxuriantes, du soleil méditerranéen, de quelque-chose qui me rappelait un peu la Californie, cette Nouvelle-Espagne, oui j’ai connu la Californie avant l’Espagne ! L’Espagne et le portrait de Giovanna, longtemps rêvé, je dois cela à ma femme Nathalie.
Extrait numéro 2 : le paseo della Castillana.
Constanza et Giovanni aimaient le paseo de la Castellana et ses senteurs estivales, l’Afrique qui remonterait incidemment jusqu’en Europe avec les fontaines de ses jardins andalous et ses chaleurs étouffantes. Ce n’était pas une Espagne véritable, celle qui serait un jour déconstruite par Picasso et par Dali. En fait il n’y avait de tout cela qu’un rêve diurne tracté par une locomotive du Crétacé sur l’axe Paris-Orléans récemment électrifié, filant vers Biarritz ou la frontière, quelque-chose que ne comprendraient pas même les milliardaires américains et les amoureux anglais qui se pâment de nostalgie à bord de la voiture bar Sud-Express post apocalyptique du VSOE !